Je ne pensais pas pouvoir avoir plus chaud encore. Et pourtant, c'était possible. Le désir était monté rapidement lorsque mes jambes s'était enroulées autours de sa taille. Il avait empirer lorsqu'il s'était assis sur le lit et que mon bassin était collé au sien. Des gestes peu raisonnables qui m'arrachaient toujours un souffle court et chaud.
Une de ses mains caressa mon dos jusqu'à ma nuque pour pousser délicatement ma tête et rejoindre ses lèvres charnues que je désirais plus que tout à ce moment là. Je les voulais, pour moi, pour moi et moi seule. L'idée qu'elles puissent appartenir à quelqu'un d'autre semblait me donner des frissons d'horreurs provoquant d'avantage de fougue et de passion dans mes baisers. Il quitta mes lèvres après quelques minutes pour atteindre ma cou, puis mon épaule pour descendre à ma poitrine. Mes hanches collées dangereusement aux siennes s'agitaient doucement par moment. Je les stoppais immédiatement. Pas maintenant. Je voulais attendre, tout devait être parfait, pour qu'il se souvienne de ce moment là, et qu'il veuille y retourner chaque jours.

Mon bras droit se posa sur mon torse, le bousculant en arrière pour que son dos touche le matelas. Très lentement, je me baissais sur lit en allongeant mes bras au dessus de sa tête, collant mon nez aux siens en souriant, le dos de plus en plus cambré pour pouvoir l'embrasser. Sans que je le commande réellement, mes genoux flanchèrent et tout mon poids se retrouva sur lui et par la même occasion, mes hanches étaient plus collées encore, plus proche des siennes.

Je me redressais pour l'observer. Il avait gardé les yeux clos quelques secondes avant de jeter son regard vairons sur moi. Un regard sublime, vertigineux qui ne cessait de réclamer ce que je désirais réellement. La simple pensée que je puisse l'avoir rapidement me donner un sourire licencieux et impatient. Je glissais ma main droite vers la sienne pour faufiler mes doigts entre les siens, alors que ma main gauche s'approcher de sa mâchoire pour la saisir fermement et tourner sa tête sans lui laisser le choix. Mes lèvres brûlantes se posèrent sur sa peau chaude pour l'embrasser lentement et y distribuer quelques coups de langues taquin avant de la mordiller. Je savais que d'ici peu, il reprendrait le contrôle et je m'en amusais, n'attendant que ça.

Il s'était crispé. De manière totalement charmante et sexy, certes, mais sentir ses muscles se contracter me donner un sourire amusé alors que mes prunelles dévoraient se corps ferme et dessiné. IL avait tenu mes hanche avec poigne, comme pour les empêcher de partir. C'était finalement à mon tour d'être sur le dos, mon bassin brûlant contre le sien, peu à peu déformer par la désir. Je gloussais doucement, heureuse de l'effet que je provoquais avant de glisser mes mains sur son visage, mes coudes touchant son torse. Quant à lui, il semblait bien que ses mains avaient la bougeotte, à ma plus grande joie. J'aimais ces caresses. Cette tendresse sauvage qu'il exerçait à merveille.
Ma respiration se saccadait dangereusement, de plus en plus courte, de plus en plus chaude. Mon corps battait à tout rompre, cognant brutalement dans ma poitrine occupée par Svanheist. Les soubresauts de ma respiration semblait lui plaire et il s'acharnait gentiment.

Lorsque je me trouvais les bras bloqués avec une visibilité très réduite, je ne pus m'empêcher de rire. Un rire agréable, chaud; heureux. Ses paroles me firent pourtant taire, me donnant plus chaud encore avant que je lui sourisse.
il me libéra après quelques secondes d'hésitations pour se coller à moi. Dans un réflexe sauvage, mes jambes l'entourèrent pour qu'il paraisse toujours plus près.

Ma main droit glissa dans son dos pour se poser en dessous de ses reins, alors que l'autre avait planté ses ongles sur son omoplates. Contre mon grès, mon bassin effectua quelques mouvements léger mais suffisant pour faire monter le désir d'avantage, arrachant un gémissement discret mais audible pour nous deux. Un bruit qui me fit sourire alors que je m'amusais avec ses lèvres, les mordillant doucement. Mais mains se plaisaient à vagabonder dans cesse, sur chaque muscle, chaque os, chaque centimètre de sa peau.
Mes muscles se tendaient aussi, de plus en plus, dans l'espoir d'être plus proche de lui. Je l'observais, par moment, lorsque ses lèvres quittaient les miennes et je pouvais contempler la chance que j'avais.
Il était beau en plus d'être attendrissant et incroyablement séduisant.
Ma main droite se déplaça dans cheveux avant que mes doigts ne les emprisonnent fermement pour lui faire pencher la tête et l'entrainer sur le côté.
Je l'enjambais de nouveau en glissant ma main de ses cheveux à son pantalon, que je trouvais très énervant. Seins nus, je me penchais un peu me faciliter la tâche. Mon visage à quelques centimètres du sien, je souriais.

_ Tu sembles un peu à l'étroit...